SHELLEY FREEMAN Artist's Statement
The main focus of Shelley Freeman’s artwork is nature-based: empty spaces existing within natural phenomena such as caves, rocks and ice formations, and man-made structures such as abandoned mines and tunnels. More recently she is researching the dimension of depth, as experienced from a lake-bottom perspective. Unlike terrestrial landscapes which are distant and limitless, extending laterally and heavenward with no apparent boundaries, underground and underwater "landscapes" are by nature obscure, absolute and claustrophobic. There seems to be a strong link between the concept of illusion and the dimension of depth.
Freeman's source material for her semi-abstract paintings comes from photos she takes while traveling, hiking, or caving as a member of Spéléo Québec. She builds multi-layered textured surfaces using oils, resins, plaster and wax before gouging, sanding and polishing them to create smooth transparencies or empty spaces. Her compositions integrate particular aesthetic elements: ambiguity of scale, the juxtaposition of light and dark masses, and the play between 2D and 3D shapes on a flat surface. Completing a painting sometimes takes several months.
Metaphorically, Freeman's paintings evoke the forbidden world, separations, fusions, and the exploration of self. Her paintings, prints and photos of subterranean and underwater "landscapes" have been exhibited in solo and group exhibitions in Australia, Canada, Japan, New Zealand, the United States and Wales.
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L’œuvre de Shelley Freeman se concentre principalement sur la nature : des espaces vides existant au sein de phénomènes naturels tels que des grottes, des rochers et des formations de glace, et des structures artificielles telles que des mines et des tunnels abandonnés. Plus récemment, elle étudie la dimension de la profondeur, telle qu'elle est vécue du point de vue du fond d'un lac. Contrairement aux paysages terrestres lointains et sans limites, s'étendant latéralement et vers le ciel sans limites apparentes, les « paysages » souterrains et sous-marins sont par nature obscurs, absolus et claustrophobes. Il semble y avoir un lien fort entre la notion d’illusion et la dimension de profondeur.
Le matériel source de Freeman pour ses peintures semi-abstraites provient de photos qu'elle prend lors de voyages, de randonnées ou de spéléo en tant que membre de Spéléo Québec. Elle construit des surfaces texturées multicouches en utilisant des huiles, des résines, du plâtre et de la cire avant de les tailler, les poncer et les polir pour créer des transparences lisses ou des espaces vides. Ses compositions intègrent des éléments esthétiques particuliers : ambiguïté d'échelle, juxtaposition de masses claires et sombres, et jeu entre formes 2D et 3D sur une surface plane. La réalisation d'un tableau prend parfois plusieurs mois.
Métaphoriquement, les peintures de Freeman évoquent le monde interdit, les séparations, les fusions et l'exploration de soi. Ses peintures, gravures et photos de « paysages » souterrains et sous-marins ont été exposées dans des expositions individuelles et collectives en Australie, au Canada, au Japon, en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis et au Pays de Galles.
3 novembre 2024
Prix et distinctions
1988 - Prix pour excellence amateur Grand prix de peinture canadien, Artistes-peintres, créateurs associés du Québec, St-Eustache, Qc
1990-99 - Baccalauréat en beaux-arts avec distinction, Université Concordia, Montréal, Qc
2003-04 - Subvention pour création/production Conseil des arts du Canada, Ottawa, On